Quand on est maman, on a l’habitude de gérer les enfants malades, et aussi, les maris malades (piiire !). Mais quand on est soi-même malade, c’est quand même pas facile…

Quand j’avais pas d’enfant, et que j’étais malade, rien de plus simple, je restais au lit, sans bouger, en pyjama toute la journée, je mangeais ce qu’il me plaisais et regardai des bons films bien au chaud sous ma couette… Presque le pied d’être patraque !

Mais là, ce matin, après avoir passé une nuit tantôt prise de bouffées de chaleurs (non chéri je ne suis pas enceinte), tantôt gelée comme un glaçon, et avec ce P**** de mal de tête qui ne m’a pas quitté, j’ai dû tant bien que mal me lever. Heureusement, le papa avait accepté de se lever pour donner le petit dej à ma grande de 2 ans et demi (qui a atterri dans notre lit à 6h50 en criant MIAM MIAAAM, bruit multiplié par 5 à cause de ma migraine…). Il fallait aussi assurer pour la petite. Allez, motivation…

Ouille ma tête. J’ai chaud. J’ai froid. J’ai mal au ventre. J’ai envie de dormir, SVP mettez moi au fond d’un trou que j’hiberne 6/8mois, merci !…

C’est dans ces moments là que j’ai une pensée pour la mère célibataire, qui elle, ne peut pas avoir le « plan B : papa à la rescousse ».

Je t’admire, femme seule, qui, même au fond du gouffre, devra assurer.

Bref, je me lève. Première mission impossible. Chaque pas résonne dans ma tête comme un énorme « BOONNG ». Pitié, petit Pomme, ne pleure pas ! OOUIIINNN ! Et merde. Aïe. Tu veux quoi ? Parce que là, pour que t’arêtes de pleurer, je fais ce que tu veux… (Hop au sein t’as gagné…)

Et là, je remercie aussi mes parents qui ont assuré pour aller amener la grande à la crèche, je ne sais pas si j’aurai réussi à conduire. Allo , Maman ? BOBO TETE…

Bref, mission impossible suivante. Trouver un médecin. Je ne suis JAMAIS malade. J’ai pas de médecin. J’appelle celui qui s’occupe de mes filles. Complet, pas de place avant demain matin. Euh, non, demain matin ça va pas le faire, je veux des médocs, là, maintenant . Autre docteur. Pas de réponse. Autre : Complet. Autre : En vacances. Après 6 cabinets, j’arrive enfin à décrocher un rendez vous. Alléluia ! (Note pour la prochaine migraine : L’anticiper et appeler la veille… Tiens d’ailleurs je vais peut-être réserver une place pour la varicelle de ma puce dans 1mois, on sait jamais, ça peut coincider les dates…).

Après une micro sieste (toujours ptite Pomme collée à mon sein et ma meilleure amie Migraine collée à mes temps), je me hisse dans la voiture. Mission impossible 3 : Direction docteur.

Et là, tout se complique : « Ah mais non Mademoiselle, le médicament que vous avez pris ce matin ne convient pas pour l’allaitement, et tout ce que je peux vous donner c’est du doliprane. »

Voyez comme 9 années d’études pour prescrire du doliprane doit bien frustrer Mr le Doc. Et aussi : « Il faut vous reposer, vous avez 9 de tension. » Bah t’es gentil toubib, se reposer ne fait plus parti de mon vocabulaire.

Donc voilà, je me retrouve, à me soigner au doliprane, et toujours mal au crâne.

The last mission : Allez chercher la grande à la crèche. Ce fut un supplice, obligée de fermer les yeux dès que je pouvais. Sympa. Oui je me plainds. Je suis malade une fois tous les 2 ans et encore, alors je me plainds.

Bon, morale de l’histoire : Quand t’es maman, être malade c’est jamais le moment !

Deuxième morale. Quand tu allaites, paracétamol ok mais anti-inflammatoire NON.

Troisème morale. Savoir compter sur les autres, on est pas supermaman.

Quatrième et dernière morale. Je vais me recoucher j’suis naze…

Ah non, cinquième morale : J’avais jamais eu de migraine, et je compatie avec tous les migraineux chronique de France, c’est horrible cette sensation d’étaux qui se referme sur son crâne…

Et vous, des astuces quand vous êtes patraques ? Comment gérez vous la crise ???

allomamandodo

12 comments on “Premier commandement de la maman : Tu ne tomberas point malade !”

  1. Bonsoir
    Et bon courage
    J allaite aussi et migraineuse.. Un bon bain le détends pas mal Une fois ma poupée endormi ( bon faut croiser des doigts pour que la tétine ne lui échappe pas)
    En espérant que ça aille vite mieux
    Bonne nuit!!!!

  2. Courage courage! Je compatis vraiment.
    J’ai fais la grippe quand ma puce avait 3 mois… c’était horrible… Impossible de l’allaiter, j’etais HS. 3 jours cloués au lit!
    ps: d’accord avec toi, l’homme malade, c’est encore pire 😉

  3. Ah oui tiens: La quantité d’ibuprofène ingérée par le lait est très faible : l’enfant reçoit moins de 1% de la dose pédiatrique usuelle (20 à 30 mg/kg/j). Au vu de ces données, l’utilisation de l’ibuprofène est possible en cours d’allaitement.

  4. Quand je suis malade, généralement mon mari trouve le moyen de l’être aussi… Ce qui m’oblige à être opérationnelle 24/24 (super, surtout la semaine dernière où nous étions malades tous les 4, avec une personne qui devait d’occuper des autres) (moi of course).

  5. alors juste un petit truc qui me choque ton docteur ne connait a priorit pas LECRAT?
    http://www.lecrat.org/ qui permet a toute femme enceinte ou allaitante d’avoir des cachets compatible avec son état car tester certes les anti inflammatoire sont rarement compatible mais il y a d’autre choses possible se n’est pas par se que l’ont allaite qu’on doit se cantonner au doliprane nan mais je rêve la tsssss!

    sinon article trop sympa ex maman solo j’ai étais malade avec mes 4 pépètes a gérer et se fut un enfer pour moi une fois tout le monde cassé j’avais passé ma journée allonger –‘
    maintenant je suis plus maman solo mais quand il m’arrive d’être malades (tout les 36 du mois) ben a chaque fois tu peut être sur que ces en semaine, que mon boss donc et que je doit me débrouiller par moi même :s

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