Nous sommes devenus parents il y a bientôt 4 ans.

Notre premier bébé.

La seule, l’unique.

Aimée, choyée.

Il n’y avait qu’elle.

Nous étions présents immédiatement dès qu’elle avait besoin de nous.

Nous avons profité de notre petite Plumette 21 mois avant d’accueillir sa petite sœur.

Peu d’écart. Moment pas évident pour cette nouvelle grande sœur…

Maintenant, lorsqu’elle a besoin de nous, je dois souvent la faire patienter, car je m’occupe de sa sœur.

Elle doit partager.

Il y a moins de moments en « seule-à-seule ».

 

Je me pose souvent cette question :

Et si elle avait été fille unique ?

 

Et puis, je vois leurs disputes, leurs cris, 

J’entends “T’es plus ma soeur”, “Mais va-t-en”, “Maman, dis lui d’arrêter de m’embêter!”

 

 

Si elle n’avait que nous 3, et pas de sœur ?

Comment serait-elle ?

Quelle petite fille serait-elle?

Serait elle moins colérique, moins impulsive, moins jalouse, moins en demande d’attention ?

Serait-elle plus sociable, plus curieuse, plus avenante?

Serait-elle aussi joyeuse?

Avons nous “bien fait” de faire deux bébé à même pas 2 ans d’intervalle?

N’aurait-elle pas été plus heureuse, seule?

 

Et puis, je vois ça…

amour soeur

Et je me dis…

 amour soeur

<3

allomamandodo

26 comments on “Et si elle avait été fille unique ?”

    • Oui, dès qu’elle ne la voit plus elle demande où elle est 🙂 Je te souhaite de tout coeur d’avoir une jolie fratrie <3

  1. Très vrai! C’est émouvant de lire ça, on leur a imposé ce 2ème, à un age où ils ont fort besoin de nous encore, ce n’était pas leur choix….
    Mais pareil aucun regret, elles st trop complices pr qu’il en soit autrement!
    <3<3<3<3<3

    • Oui, toi aussi elles sont rapprochée, quand je vois les autres qui ont juste 1 enfant du même âge que nos grandes, je me dis que ça doit être plus reposant ^^

  2. Tout a fait d’accord, on se pose plein de questions mais en voyant leurs moments complices on comprend…bel article! bonne journée faite de beaucoup de chamailleries…..lol

  3. Combien de fois je me suis posée la question … D’ailleurs je me la pose encore parfois. Mon grand dit parfois qu’il aurait été mieux seul ou alors qu’il aurait préféré avoir un frère 18 mois plus jeune que lui plutôt qu’une soeur. Quant à ma fille, elle aurait préféré une grande soeur … jamais contents !

    • Oui, c’est surtout quand je vois les enfants de mes copines qui en ont eu en meme temps que moi et qui sont enfants uniques, j’ai l’impression qu’ils sont plus calmes, plus concentrés… Mais c’est dans ma tete je pense!

  4. Merci pour cet article ! Il me touche vraiment. Mon fils a 14 mois, et on envisage de lancer bébé2 cet été. Je culpabilise de faire ça à mon petit, lui enlever ces 100% d’attention. Cet article me rassure un peu.

  5. Oh chou <3, ton article me parle bien évidemment, surtout après celui que j'ai posté hier soir. Je rêve d'un bébé deuz, mais les questions se posent surtout avec Mini qui est déjà là :/.

  6. c’est un joli billet. et oui la fratrie avec toutes les questions que les parents se posent.
    Chez nous c’est différent finalement elle est seule mais a une fratrie (et ici aucune dispute pour le moment) des chamailleries mais ça ne dure pas longtemps
    j’aime bcp ta dernière photo

  7. Bonjour,

    Je travaille chez Melijoe, e-commerçant leader dans le prêt à porter pour enfant 0 – 16 ans.

    Pouvez vous me contacter afin de voir comment nous pourrions travailler ensemble ?

    Je vous remercie et vous souhaite une excellente journée.

    Fanny Segret
    01 80 05 23 90

  8. J’ai été fille unique (par obligation car ma mère n’aurait pas supporté une autre grossesse), et j’ai trouvé ça sympa car il est vrai que j’avais tout l’amour de mes parents rien que pour moi, mais il y avait aussi les punitions rien que pour moi (car pas de frère ou de soeur à accuser. Et puis je suis devenue mère à mon tour. Tout d’abord une merveilleuse fille de 17 mois maintenant et d’une autre merveilleuse fille de 3 mois maintenant (et oui, elles n’ont “que” 14 mois d’écart et oui c’était voulu). Ma plus grande adore sa petite soeur, lui fait des bisous tout le temps (en est même collante) et quand ma plus grande n’est plus dans le champ de vision de ma petite, elle l’a cherche du regard. Je ne regrette en rien le fait, d’avoir 2 filles d’âge rapproché et j’ai hâte que Papa accepte de faire un 3ème bébé (le plus tôt possible), et voir plus si grossesse multiple (mon rêve). Être enfant unique a ses avantages et ses inconvénients, et avoir une fratrie est magnifique et merveilleux.
    Bonne journée à tous et toutes.

  9. Les larmes aux yeux à la lecture de cet article… C’est que je me reconnais tellement (et je ne suis pas la seule en tout cas!^^). Merci!

  10. Coucou 🙂
    J’ai une soeur et un frère, mon mari a un frère et deux soeurs donc pour nous c’était d’une évidence on aurait au moins deux enfants !!
    Poulette est née en 2010 et 27 mois plus tard arrivait Bouclette 🙂
    Elles se chipouillent pas mal mais c’est clair que de les voir jouer et rire ensemble c’est que du bonheur !!
    Sinon j’ai remarqué que chez les parents avec un seul enfant, ce dernier est tellement “usant” qu’ils ne veulent pas réitérer l’expérience…et c’est bien connu, nos enfants sont tjs sages chez les autres 😉
    Bises

  11. Moi c’est l’idée que ma fille pourrait se retrouvait seule qui m’interroge sur le fait d’avoir un 2e BB. Pourtant je sais qu’on fait un enfant pour soi, mais là je m’interroge. D’autant que je viens d’avoir 33 ans.

    Ma fille à 4 ans et je me dis que l’écard est deja trop grand. Mais elle me réclame ce petit frère ou cette petite soeur avec acharnement. Le papa aussi. J’ai un frere et je n’imagine pas ma vie sans lui. Mon conjoint à toujours regretté d’être fils unique.

    Avec mon conjoint nous sommes seuls. Nos parents vivent de leurs cotés (nos mamans respective ne sont même pas capable de s’occuper de notre fille seules car ont chacune des pb) mon frere est un eternel célibataire de 30 ans, donc ma fille est en train de grandir dans une famille où elle sera seule. Pas de cousins/cousines, ou d’enfants de son age. Il lui faudra se faire bcp d’amis, se creer vite sa propre famille. Et l’imaginer seule face à son sapin une fois plus grande, au cas où il nous arrive quelque chose, me terrifie.

    On ne fait pas un enfant pour son ainé, parait-il. Parce que ca serait égoiste et inconscient. Mais en quoi l’inverse serait plus valable? Quand on fait plusieurs enfants on ne demande pas leur avis aux premiers et ils font avec. Pourquoi l’inverse serait-il moins juste?

    Je suis perdu car je ne veux pas me dire que je ferais un BB 2 pour ça, d’autant que ça serait injuste pour lui et qu’il y aura forcément un ressenti face à ça, même si je sais qu’on l’aimera autant que l’ainé.
    Mais si le but premier est de faire le bonheur de nos enfants, comment les priver de celui-là meêm si on est pas prêt à l’envisager?

    Merci de m’avoir lu.

    • Tu as 33 ans, ce n’est pas vieux!

      Je comprends tes craintes vis à vis de ta fille, mais si elle n’a pas de frère et soeur, elle peut se faire des copains en activité extra scolaire, à la gym, au parc, tu peux sympathiser avec des mamans et leur proposer de prendre leur enfant un après-midi de temps en temps, ça fera plaisir à ta fille!

      Quand tu vois un bébé, cela te donne envie? Ne plus jamais être enceinte de toute ta vie ne te gène pas?

      Il n’y a pas de formule magique à la parentalité, et aucune norme pour une famille heureuse.

      Tu ne peux pas te forcer, car tu le vivra mal, peut-être même que tu n’arriveras pas à donner l’amour que ce bébé méritera, ou au contraire, en faire un 2eme va te conforter dans l’idée que c’est cela qui manquait à ton bonheur, et ce bébé sera aimé autant que tu aimes ta fille… Mais ça, toi seule à les réponses au fond de ton coeur…

      Bonne route à toi en tout cas! 🙂

      • Merci pour ta réponse. Je sais que ma fille s’en sortira car c’est une enfant forte, très autonome, très dégourdie et qui adore les gens. Mais j’ai toujours un petit pincement au coeur car elle adore être en famille, faire des grands repas, recevoir nos amis. J’espère que ses amis suffiront à son bonheur.

        Même si ça peut paraître fou, c’est déjà parce que mon conjoint voulait un enfant que j’ai eu ma fille.
        Je n’ai jamais eu le désir d’enfant d’aussi loin que je m’en souvienne (enfance compliquée où j’ai été très vite adulte et où c’était moi la maman, pour mon frère et mes propres parents ce qui ne donne pas forcément envie de recommencer sur du long terme -même si c’est différent- surtout une fois qu’on a réussi à ce sortir de tout ça, enfin bref)

        Je précise que je ne regrette absolument pas d’avoir eu ma fille. Et que si je ne l’avais pas souhaité inconsciemment tout au fond de moi, elle ne serait pas là. Elle est ma vie et je ne peux pas imaginer qu’elle ne soit pas là aujourd’hui mais les débuts ont été difficiles. Je pense aussi que c’est pour ça que j’ai du mal.

        Et puis je suis en recherche d’emploi depuis un moment, et rien ne se passe. Je ne voudrais pas prendre la décision d’avoir un deuxième enfant à défaut d’avoir un travail.

        Bien sur que je fonds devant les bébés et que je regarde toujours attendrie les futures mamans (et ça c’est nouveau car ce n’était pas le cas avant la naissance de ma fille) d’autant que deux de nos amis vienne d’avoir le petit deuxième (3 mois) et que d’autres sont en essai bébé 2. Donc ca fait cogiter forcément. Mais c’est comme tout, c’est facile de fondre quand on en profite un moment et qu’ensuite les amis repartent chez eux. C’est différent quand ça nous concerne directement.

        Je sais qu’il n’y a pas de bonnes réponses ni de bons moments. J’espère juste ne pas le regretter un jour. La photo postée exprime vraiment tout ce qui me fait douter de mon choix. Parce que ma fille est aujourd’hui toute seule devant cette fenêtre. Et je ne veux pas qu’elle en souffre un jour.

        Merci encore de m’avoir répondu et de m’avoir lu. Je pense que j’avais besoin d’exprimer ce que j’avais sur le coeur. Je te souhaite plein de bonheur à toi et tes filles 🙂

        Ps: je sais que 33 ans ce n’est pas vieux mais ça pas tout jeune non plus. Et je sais que je ne me sens pas capable d’assumer passer ce cap. D’où mon dilemme.

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