Avoir des enfants, oui, c’est une chance. Et un bonheur.

Mais il y a des jours où les mauvais cotés prennent le dessus.

Des soirs où les cris dans enfants ne sont plus supportables…

Je suis à bout.

Ca arrive. Je sais que ça va passer. Mais là, j’en arrive à parfois ne plus les supporter.

Je n’ai même plus envie de les regarder.

Qu’elles soient dans mes pattes constamment, mais vraiment dans mes pattes, à s’accrocher à mes jambes, à me suivre dans chaque pièce,

Entendre “maman” des centaines de fois, entendre des pleurnichements, des gémissements,

Qu’elles veulent que je les prenne dans les bras, tout le temps.

Même au toilettes…

photo-2

Pleurer dans mes oreilles, pour rien…

Oui, elles sont crevées le soir, oui, le matin, de mauvais poil.

Mais tout qui s’ajoute, ma fatigue, leur fatigue, les choses à faire pour faire tourner la maison, garder la pêche, c’est impossible.

 

Etre maman au foyer, c’est pas évident. On a pas d’endroit ou décompresser.

On a pas de travail qui nous rappelle qu’on peut être utile autrement.

On a pas non plus de reconnaissance. Oui, j’ai choisi de rester à la maison pour profiter de mes enfants.

Mais parfois, j’aimerai en sortir, de cette maison. Et que quelqu’un d’autre s’occupe de mes enfants.

Quand ça devient “trop”, le soir.

Je n’en peux plus, vraiment, elles me poussent à bout.

 

Je me mets à leur hurler dessus, et je m’en veux 1 seconde après.

Je me réfugie dans ma chambre, en pleurs, comme une ado de 15 ans.

J’ai juste envie qu’on me foute la paix.

J’ai juste envie de me plonger dans un bain bouillant et d’y rester.

Parce que j’ai envie d’être seule. Vraiment. Sans personne qui pleure sur mes genoux…

Photo du 05-02-2014 à 10.29

Oui, y’a des soirs où j’envie ma vie d’avant…

Rien que l’idée de leur donner le bain, entendre leurs chamailleries, le saleurs, les “maman elle m’a fait mal”, les voir se pousser, pleurer, puis rire, s’éclabousser, et ensuite la crise lorsque je dois les mettre en pyjama (elles resteraient bien nues), puis rester calme pendant ce fameux “quart d’heure de folie” ou elles sont tellement excitées (pour se décharger de la journée) qu’elle enchainent connerie sur connerie (pardon pour le “gros mot”!), c’est impossible pour moi… Et puis, le brossage de dent (là aussi, bagarre qui monte en premier sur le tabouret…), histoire du soir (avec des minies qui bougent dans tous les sens) et puis les pleurs avant de s’endormir…

Y’a des soirs comme ça, ou je n’y arrive plus…

Mais heureusement, le matin, ça va mieux…

Je me dis que j’ai de la chance d’avoir des enfants en pleine santé…

On a tous des moments où on est “à bout”…

Mais si la vie à des mauvais cotés, ils sont heureusement plus courts que les autres…

 

allomamandodo

58 comments on “Je suis à bout… (Début de Burn-Out de la mère au foyer…)”

  1. Ohhhh que cet article me rassure !! Moi aussi maman au foyer il y a des jours ou je paierai cher pour retourner au boulot et il y’a des jours ou je le dit ” qu’elle chance d’être auprès d’eux ” on arrive toute à cette limite de burn out mais comme tu dis le lendemain c’est reparti jusqu’au prochain coup ….;-)

  2. Y a des moments où tu peux les confier, ne serait ce que pour une nuit, aux grands-parents ??? C’est pas possible de t’en séparer ???
    Ou tu vas passer une nuit seule chez tes parents pour faire un tour de cadran un vendredi soir !!!
    Allez, fais le avant de craquer !!!

  3. oh ma belle j’aime pas lire ca toi qui est pleine de vie et tout.
    demande a papadodo de prendre le relais un peu et essaie de te trouver un moment rien qu’à toi sans personne de temps en temps gros bisous

  4. Ici aussi, je viens de mettre 1h à l’endormir alors qu’il est crevé, dans 30 minutes il va se lever.. Marre !! Mais comme tu le dis, il va se réveiller en forme et on va jouer et rire comme si de rien n’était .. C’est ça la vie de maman mais j’avoue c’est pas facile facile ! Ggrrrrrr Courage à toutes les mamounettes

  5. Comme je te comprends, et je n’en ai qu’un… un BABI de 10 mois qui se réveille toujours 5, 6 , 10 fois chaque nuit, qui tète beaucoup… qui certains jours réclame sans arrêt les bras ne me laissant pas 5 minutes de répit.
    Etre maman au foyer, certains pensent que c’est si “facile”, qu’on ne devrait pas se plaindre d’être fatiguée puisqu’on ne travaille pas nous…
    Mais nous, on n’a pas de pause repas, pas de RTT, pas de pause café, et parfois pas de pause tout cours! C’est H24 et 7j/7.
    Alors oui, parfois on en a marre, la maison c’est Bagdad et on rêve juste d’avoir ne serait-ce qu’une heure rien qu’à soi.

    Je t’envoie plein d’ondes positives et j’espère que tu arriveras à trouver des petits moments à toi pour souffler!

  6. Comme je comprends !

    Maman de deux ados… c’est pas mieux ! Et au foyer par obligation médicale… Je me dis souvent que j’ai raté quelquechose quand je les vois se créper le chignon pour RIEN ou s’insulter !
    Quand ils sont petits, c’est dur à gérer car ils sont dépendants de nous mais quand ils grandissent ils veulent s’affirmer de nous et c’est compliqué aussi.. Je ressens exactement la même chose que toi et je ne compte pas le nombre de fois où une fois la porte refermée et les enfants au collège, j’éclate en sanglot.. Ca libère au moins…
    Courage et oui on a de la chance de les avoir en bonne santé…
    Bonne journée !

  7. Tiens… Moi aussi en ce moment je craque, je ne fais que de pleurer, montée d’hormones ou quoi??? Par contre, il n’y a pas que mon fils mais aussi le papa qui me pousse à bout.
    Je vais avoir besoin de sortir avec des copines, me changer les idées……….

  8. Oh 🙁 parfois ça fait du bien de lacher prise, essaye de voir avec Papadodo pour gratter un peu de temps pour toi 😉 ( Facile à dire je sais ><").
    Des bisouuuuuuuuuuuuus, en espérant que ça aille mieux au plus vite !! Et pis des caaaaaaaaaalins aussi tiens :).

  9. Il n’y a pas que les mamans au foyer qui ressentent ça.
    Surtout quand à presque 4 ans, ton enfant peut faire des crises de colere qui te font dire parfois qu’il est fou, hysterique, qu’il a un probleme psychologique à se mettre dans des états pareils pour des broutilles.
    Quand il te pousse tellement à bout que tu lui hurles dessus plus fort que tu ne le ferai jamais sur un adulte et tu culpabilises de ne pas savoir te maitriser toi qui sensé etre maitre de tes agissements ….
    Moi aussi je suis a bout apres 2 ans de lutte quotidienne avec cet enfant que je cheris plus que tout au monde.
    A bout au point d’en avoir mal au ventre quand je vais rentrer a la maison ….
    La vie de maman est un sacerdoce ….
    Je nous souhaite bcp de courage et assez d’amour pour pouvoir passer au travers de ce dures années ….

  10. Oui moi aussi j’aurais pu l’écrire cet article… C’est vraiment pas facile d’être à la maison tout le temps. Et ce sentiment de ne pas être vraiment utile je ne le connais que trop bien…
    Bon courage, comme tu dis, ça passe…
    Essaie quand même de te trouver des moments juste pour toi… (dit celle qui ne le fait à peu près jamais…)
    Bisous

  11. On a pas de travail qui nous rappelle qu’on peut être utile autrement.
    >>> Ce blog est la preuve que, si, tu peux être utile autrement. C’est un peu comme un exutoire.
    Je peux te comprendre car à la fin de mon congé mat j’étais contente de reprendre le boulot (c’est difficile à croire mais c’est vrai).
    Aujourd’hui j’ai repris 40h / semaine, avec un bébé à la maison c’est pas toujours évident, je ne vois pas les jours passer … L’équilibre travail/famille est difficile à trouver. Si financièrement c’était possible j’aurai aimé avoir un mi-temps.

  12. Mais ou est le papa ? Il travaille le soir ton homme ?
    parce que je suis maman au foyer et quand je suis a bout comme toi ce soir,
    je me refugie avec un bouquin dans ma chanbre et le papa gère les douches/le repas/ le coucher je n’ai plus qu’a aller faire un bisous dans leur lit ! Si je n’avais pas mon homme en effet j’aurais envie d’eclater !!!!!!!! Sinon j’appelle une amie a la rescousse et je quitte tout pour une soirée macdo/ciné lol.
    Que c’est bon quand viens l’heure du coucher et du silence, ou enfi on peux diner, regarder un bon film etavoir une conversation d’adulte ^^
    Super blog, a bientôtet boooooon courage c’est bientôt les vacances gloups mdr

  13. Bonjour,

    Oui et une maman au foyer c’est une maman qui ne fait rien … sauf que pour nous, tous les jours sont les mêmes .. pas de weekend, pas de jours fériés, pas de vacances … tous les jours les mêmes taches a reproduire … en échange nous n’avons ni salaire, ni reconnaissance pour arriver a faire tourner notre petite entreprise toute seule, ni ”repos” mais heureusement on a l’AMOUR de nos enfants (qui, soit dit en passant, ne nous aimeront plus pareil plus tard) … alors oui parfois c’est dur, mais au moins on voit grandir nos ptits bouts. <3

  14. C’est peut-être le bon moment pour t’offrir une pause : une ballade le nez en l’air en solitaire, un ciné, un diner avec une amie, une nuit à l’hôtel … trouve ce qui te fait vraiment envie … histoire de t’oxygéner un peu et de revenir vers les tiens dans de meilleures disposition, alléger un peu le quotidien et tenir sur le long terme!
    Rappelle toi les consignes de sécurité dans les avions en cas de dépressurisation de la cabine : on prend soin de soi avant de prendre soin de l’autre ! 😉

  15. bonjour, ne vous inquiétez pas les filles, ça arrive à toutes… il ne faut jamais oublier de se prendre un quart d’heure ou une demie heure PAR JOUR rien que pour soi et là, on apprécie tellement ce moment que le reste passe plus facilement. moi je faisais un masque dans la baignoire ou encore je lisais ou regardais un documentaire à la télé ou encore, je faisais une pause thé avec un petit gateau et de la musique
    bref, n’importe quoi pourvu que ce soit pour moi !

  16. Oh 🙁 Plein de courage! Ici aussi c’est dur parfois ces derniers temps. Et encore on n’a que les colères de la Louloute à gérer, Poupette n’en fait pas encore. Mais j’imagine que ce sera pareil, des chamailleries entre soeurs pour tout et n’importe quoi

  17. Bonjour,

    Ton article me fait du bien,je me suis totalement reconnue et c’est mot pour mot ce que je ressens en ce moment.
    Je me sens moins seule,et je me dis que je ne suis peut être pas une mauvaise maman.

    MErci beaucoup pour cet article 🙂

  18. Ah comme ça fait du bien de lire cet article, oui, je crois que toutes les mamans auraient pu l’écrire, du moins, on a toute ressenti ça un jour, ou encore maintenant. Merci de nous déculpabiliser, mais oui la plus belle récompense, c’est de les voir grandir, assister à plein de premières fois!

  19. Je suis passé par là très très récemment, je n’en pouvais plus, je broyais du noir, j’aime mes filles mais j’étais tellement épuisée.. Depuis quelques jours ça va beaucoup mieux, et dis toi que ça va passer..

  20. Oui, quand je lis ton texte, je me sens bien! Pour une raison que j’ignore, quand quelqu’un vit les mêmes sentiments que moi, et en parle mieux que moi…ça me fait plaisir!
    Je ne suis pas maman au foyer. Parce que je me connais très bien. Depuis toujours j’ai su que moi, je ne serais pas capable de me consacrer à 100% à mon rôle de maman!
    C’est moche n’Est-ce-pas?
    Pourtant, je partage beaucoup de sentiments avec toi. La peur du Burn Out, voir même, de la démence (Internez moiiiiii, pitiéééé), le besoin vital de solitude, et parfois même une envie incontrôlable de démission (c’est où qu’on signe s’il vous plait?!)
    Pour décompresser j’ai bien sur mon travail (dire qu’avant d’être maman j’avais besoin de décompresser de mon travail!), mais je me suis aussi fait une promesse: rire de ce rôle de maman, en rire à tout prix! Pour cela je publie mon quotidien sur une page Facebook intitulée Chiffons et Paillettes, et je t’invite non seulement à venir y jeter un petit coup d’œil, et j’espère qu’en me lisant, toi aussi tu retrouveras le sourire.

  21. Forcément j t comprends et j’ai envie de te dire que c’est normal! Enfin moi j’ai vécu tout pareil que toi, et même encore malgré qu’ils aillent à l’école ya des jours ou le soir a 19h je ne peux plus les entendre!!! Mais vraiment ton ressenti est normal! Essaie de te trouver un moment rien qu’a toi en dehors de ta maison! Bon courage! Bises

  22. Je n’aurais pas écrit mieux que toi, bravo !

    Et moi c’est surtout le manque de reconnaissance des autres, de la sociéte, qui me ronge parfois. Comme si on était rien, comme si on faisait partie des meubles.

  23. J’avoue haut et fort que je ne pourrais pas être mère au foyer, je m’incline devant vous. J’adore mon petit bout mais je ne pourrais pas passer toutes mes journées à ne m’occuper que de lui. Je comprends pour l’avoir expérimenter ces derniers mois de chômage et même s’il les bons moments sont aussi important que les moins bons, je vous tire mon chapeau !

  24. Oui, on passe malheureusement toutes par là, et plus souvent qu’on ne veut le dire !! C’est super bien d’avoir pu mettre des mots dessus, j’espère que ça t’a permis d’évacuer un petit peu tout ça. Tu as raison de rêver à du temps pour toi, j’espère que tu parviendras à trouver quelqu’un pour te relayer un peu car c’est vital, autant pour toi que pour tes enfants. Courage et plein de pensées pour toi !

  25. Que je te comprends! Je suis de tout coeur avec toi. Avant d etre maman on est aussi un etre humain avec ses besoins et ses envies. Mais tout est mis en sourdine pour s occuper au mieux de nos enfants. J ai deux garcon de 8 et 10 ans et meme si je les aimes plus que tout je n en peux plus. Suite a des problemes de gardes et ensuite un accident je n ai plus de vie sociale et c tres dur. Je ne peux plusles entendre se battre et meme le mot maman m angoisse maintenant. Tout ce que l on veut c esst exister pour ce que l on ai vraiment. Et non uniquement pour notre role de maman. Je te soutiens meme si ca va pas changer grand chose.

  26. Ce que c’est bon de lire tout ça et de se sentir moins seule !! Des fois j’me dit que je suis vraiment une mauvaise mère de penser ça… Pourtant je bosse, donc j’ai un bon moment “sans enfants”. Mais avec la fatigue, leurs moindres gnangnans m’irrisent les poils !
    J’en viens même parfois à me dire “vivement qu’elles soient ados et qu’elles ne veuillent plus de moi”… alors que je sais qu’à ce moment-là, je regretterai ce temps où elles voulaient toujours être avec moi…
    C’est dur d’être maman 😉

  27. Je pense qu’on est beaucoup à se dire qu’on aurait û écrire ces mots.

    Peut-être que ce qui est difficile, c’est la répétition, la lassitude du train-train. Tu sais que ça va mal se passer et, pas de surprises, comme d’hab, ça se passe mal.
    C’est un peu comme ça ici aussi depuis quelques semaines.

    Je te fais plein de bisous <3

  28. Toutes les mêmes… Pas toujours évident en plus après tu culpabilises de réagir ainsi toussa… Heureusement comme tu dis qu’il y a aussi des moment extras qui font un peu oublier tout ça. Une tonne de bisous sur ton coeur <3

  29. Article vraiment touchant, et, qui permet à certaines bouches d’être bouche bée sur le travail d’une maman à plein temps.

    En tout cas, ce qu’il y a de sûre, c’est que tu es sans nul doute une très bonne mère.

    Bon courage quand même.

    Bisous !

  30. Pour ma part je pense avoir trouver la solution, je suis mère au foyer mais je fais garder mon fils par une assistante maternelle et je partage les taches ménagères avec mon mari (qu lui bosse) et les weekend quand j’ai envie de souffler de ma trop éreintante semaine de glande j’ai la possibilité de confier le bambin à ses grands parents.
    Oui tu dois avoir envie de me taper 😀

    #mèreindignequiassume

    En tout cas je suis de tout cœur avec toi 🙂

  31. Ca nous arrive à toutes, mais je vais te dire: depuis que je travaille à nouveau, franchement, ces périodes difficiles sont bien pire à supporter. Certes la journée je n’ai pas les diablotins dans les pattes, mais j’ai tant d’autres soucis qui me donnent juste envie de revenir à ma vie d’avant, celle du congé parental…

  32. effectivement nous n’avons aucune possibilité de décompression à la maison, c’est ça qui fait que cette sensation d’étouffement existe
    Ici superchewi prend le relais quand il peut, depuis peu j’ai une activité à moi et ca aide vachement !!
    Quand je bossais c’était pire ils me montraient leur mécontentement et pas à moitié!!
    Nous sommes des wonderwomans les filles!!^^

  33. Bjr!

    Merci à la une HC de t’avoir mis en avant et surtout pour cet article, pour ce sujet! Je n’ai pas lu les comms précédents mais ce que tu ressens on est bcp à le ressentir, à le vivre. Mon dieu que je comprends, le manque de reconnaissance, le calme à 21h le soir et pas avant, les chamailleries, l esprit constamment parasité par eux, les surveiller, les élever etc… personne qui te dis ” t as fais du bon boulot”, jamais de merci. Les infants sont ingrats c est hallucinant!!

    J’espère que c est une passade et qu’elle se terminera bientôt. Je te souhaite bon courage, et que tous nos petits mots te redonne un peu la patate!

    Bizzz

  34. Je me retrouve tellement dans ce petit récit, c’est exactement ce que je suis en train de vivre en ce moment, ces moments “je suis à bout” où j’ai envie de m’évader toute seule une après-midi et ne penser qu’à moi, où je rêve d’un bain toute seule, où j’ai envie d’un échappatoire à ma vie de maman, de la maison …

    On “subit” malheureusement tous ça, un moment, heureusement, ça fini par passer …

  35. Je connaissais ton blog “de nom” depuis un moment, je voulais venir le découvrir et je ne prenais jamais le temps… Et puis j’ai vu passer ce billet en Une HC, je suis venue parce que ce sujet, je le connais pour l’avoir moi même évoqué il y a quelques mois… C’est dur mais essentiel de poser des mots sur tout ça, d’évacuer, en parler c’est déjà énorme et ça permet déjà un peu d’avancer. J’avais trouvé une oreille attentive en mon médecin. Le fait d’être écoutée, prise au sérieux, et pas jugée m’avait déjà beaucoup aidée… Je te souhaite du courage et de remonter la pente rapidement 😉

  36. J’ai connu ça aussi! mon congé parental de 3 ans vient de s’achever et j’ai eu des périodes vraiment dures parfois…
    SI je peux te donner un conseil (parce qu’avec le recul, je me dis que j’aurais du le faire avant), c’est de prendre du temps pour toi, 2 heures par semaine, pour faire du sport, te promener, ou rester à la maison à larver sur le canapé. Un temps de calme ou tu ne les as pas avec toi. Une garderie, une nounou qui accepterait de te les prendre 2 heures par semaine? De la famille, des amis, bref, ça te fera du bien, et si tu te sens mieux, ta relation avec tes enfants s’en trouvera mieux aussi, tu retrouveras un peu plus de patience.
    Bon courage…

  37. Courage, je me sens chanceuse d’avoir une soupape de décompression, le boulot, même si cela me fait culpabiliser. C’est rassurant de voir que quelque soit le sexe des enfants, leur nombre, il y a des soirs où c’est au delà du compliqué, proche du surhumain. Mais il y a aussi tous ces petits moments qui nous font oublier les luttes quotidiennes.
    Courage donc

  38. Logique : plus tu les place au centre du monde, plus ils vont te faire enrager ! Sois autoritaire et prend du recul ! Je penses qu’être mère au foyer, ce n’est pas épanouissant du tout: il faut exister en tant qu’individu autonome. Avec 3 enfants et fan de Dolto, j’ai toujours travaillé : les enfants suivent le rythme, partagent les taches ménagères à tour de rôle et ne font pas de caprices inacceptables ! Inscris toi à un atelier créatif et à un cours de gym et fais les boutiques pendant qu’ils sont à l’école : va voir d’autres choses et ça ira bien mieux 😉 et n’hésites pas à consulter un psychologue pour acquérir des recettes de gestion des crises…

  39. Arf… pas cool, ce genre de passage…
    Mais courage, ça passe !
    Et puis, elles vont grandir, hein…
    Mais surtout, tu ne pourrais pas les laisser genre 1 jour par semaine pour aller faire ce que bon te semble ?
    Moi, j’avais trouvé ça hyper salvateur quand je gardais mon fils (et pourtant, je ne l’ai pas fait longtemps).
    ++

  40. Comme je te comprends. Etant moi-même mère au foyer, j’ai du attendre qu’ils grandissent un peu pour enfin penser à moi. Maintenant je repasse mon bac, et j’ai de nouveau un semblant de vie sociale, avec des gens à qui parler. Ca fait du bien. C’est sûr que des enfants en bas âge, ce n’est pas évident tous les jours, même si on les aime. Passe voir mon blog pour te changer les idées ^^
    A bientôt peut être 🙂

  41. Coucou, j’ai justement fait un biet sur le
    Sujet il y a quelques semaines.
    Je suis de tout cœur avec toi.
    Tous les points que tu évoques je me retrouve et mon homme aussi.
    Gros bisous

  42. c’est un très beau billet miss…
    si je te lis c’est que j’ai des miss similaire sen age : l’ainée est de mars 2010, la minipuce de decembre 2011.
    je comprends et vis toutes ces anecdotes.
    j’ai tenté le “je me plonge dans le boulot parce que nounou et chéri assurent comme des bêtes et moi ça me fatigue trop”.
    et puis j’y suis revenue, pas completement “femme au foyer” mais disons que j’ai laché mes acticités et ralenti le boulot pour un peu revivre ces journées où tu craques….
    parce que ca va paraitre ignoble à la condition feminine et ma reac de maman me tuera si elle me reconnais mais je crois que j’en ai besoin de ces craquages…. il sont le reflet que je suis une mère, que TU es une mère.
    et nos filles un jour on saura leur expliquer le pourquoi du comment de nos choix et de nos craquages.
    En attendant garde toi des moments rien qu’à toi comme l’ecriture sur ton super blog et change pas grand chose : t’as l’air d’etre une maman supra cool et plus que normale !
    courage !

  43. Ce post est vieux de quelques années, mais le sujet intemporel. J’ai 4 enfants de 5 à 15 ans, un travail à temps plein et je suis à bout. J’ai peur de maltraiter mes enfants. J’ai pris rdv avec mon médecin pour lui en parler car je ne sais plus comment faire pour me calmer.

    • Tu as eu raison de demander à consulter. Les enfants ne remarquent pas tout ce que nous avons à accomplir. Savoir prendre du recul, souffler un coup, c’est facile à dire mais pas à faire, il faut énormément de self contrôle pour pouvoir rester zen et se dire qu’on a été nous aussi enfants…

      Courage!

  44. pourquoi mon mari ne semble pas souffrir, lui ? Pourtant il travaille comme moi, il est très impliqué à la maison, et avec les enfants il est aussi présent. Mais je vois bien que c’est moi qui met la pression à tout le monde, qui stresse dès qu’on ne mange pas à l’heure prévue, qui hurle dès qu’un enfant s’oppose à moi. Comment fait-il pour rester calme et solide alors que je suis en train de devenir folle ?

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