Je laisse mon blog aujourd’hui à une maman courageuse qui a voulu témoigner, car malheureusement, elle n’est pas toujours comprise, et que l’idée d’un enfant unique suscite parfois des réflexions, des regards pas toujours gentilles.
Je laisse donc Marie nous raconter son histoire…
Pourquoi je n’aurai pas de deuxième enfant
L’arrivée de mon fils m’a submergée de bonheur. J’avais 29 ans, j’étais tu avec le papa depuis 5 ans mais on se connaîssait depuis des années. J’ai toujours voulu être maman, j’étais l’aînée d’une famille 6 enfants, ça vient peut être de là. Quelques mois après l’arrêt de ma pilule, je tombais enceinte.
L’accouchement a été plutôt rapide. 7 heures de travail et un beau bébé. Bonheur. Un bonheur tellement immense que, même trois ans après, les mots me manquent pour le décrire.
Un bonheur que je ne veux plus revivre. Jamais.
Pourquoi?
Parce que si ma grossesse s’est bien déroulée, j’ai fait une hémorragie deux heures après mon accouchement. Un moment inoubliable… Imaginez la scène: Bébé est là, papa et maman sont heureux comme jamais. Et là, mon lit devient rouge sang, en quelques secondes, je me “vide”. J’essaye de rester calme mais quand je lis de l’inquiétude dans le regard de l’infirmière, je panique. On me redescend au bloc, j’ai peur, je vois au loin mon mari et mon bébé de quelques heures dans ses bras…
Et là, une question me traverse l’esprit : “Et si je ne remonte jamais du bloc? Et si c’est la dernière fois que je les vois?”. Au final, au retour du bloc, tout rentre dans l’ordre.
L’hémorragie ne m’a pas fait mal, mais était très impressionnante. On ne m’a pas vraiment dit à quoi c’était du… On m’a juste dit “hémorragie de la délivrance” c’est tout. J’ai voulu en savoir plus mais quand j’ai vu que personne ne répondait, j’ai laissé tomber, trop sonnée pour insister, en me disant que j’allais mieux, que bébé allait bien et que c’était tout ce qui comptait.
Reste que je suis traumatisée par cet événement. Au point que quand une amie, cousine, sœur se rue à la maternité, j’angoisse jusqu’à que je reçoive le fameux sms qui annonce que “bébé et maman font bien“.
Difficile de se lancer dans une aventure bébé 2 quand on a connu le mauvais côté de la chose d’entrée de jeu.
Ajoutez à cela une cotisation, opération de prévention du cancer du col de l’utérus. On me l’a pratiqué car on a découvert des cellules pré-cancéreuses, on m’a donc enlevé le morceau du col “abîmé” pour éviter que ces cellules ne s’étendent et dégénèrent en cancer. Un autre moment pénible.
Oui, une conisation n’empêche pas une grossesse mais cela complique les choses. Risque de fausse couche. Risque de naissance prématurée. Je n’ai pas la force pour tout ça… Trop de stress, d’incertitudes, de mauvais souvenirs…
Alors non, je ne veux pas de deuxième bébé. J’ai trop peur. Je ne dis pas que l’idée ne m’a jamais traversée l’esprit mais elle est balayée par l’image de mon lit qui se tâche de sang. Bien sur que ça me fend le cœur quand j’entends mon fiston qui me demande: “Maman, pourquoi tu n’as pas de bébé dans son ventre?“, alors que ses cousins et cousines accueillent un petit frère ou une petite sœur. Il a 2 ans et demi. Il m’en a parlé vers ses 2 ans, quand un bébé est arrivé à sa crèche. Il adorerait avoir une petite sœur. Il a même choisi son prénom. Ça me fait mal de l’entendre.
Mais on ne fait pas un deuxième pour faire plaisir à l’aîné. Et puis je refuse de prendre un risque. Bien sur, les accouchements sont différents. J’ai eu de la chance la première fois. Et si je ne remontais pas du bloc la seconde fois?
Rien que d’imaginer la douleur de mon fils et de mon mari et revivre ces minutes insoutenables suffisent à me convaincre que non, pas de bébé 2 pour moi.
Mon mari est d’accord avec moi. Il a été super traumatisé par tout ça aussi…On en a parlé, de l’éventualité d’un autre bébé, mais on est tous les deux d’accord, nous ne voulons plus revivre tout ça. On a trop peur des risques. Sans tout ça, je pense qu’on aurait eu un petit deuxième… Oui.
Alors, à celles qui lancent d’un air dédaigneux “Ah bon ? Pas de deuxième ? Mais c’est nul un enfant unique! Pauvre chou!” Je réponds: “Mesdames, nous sommes heureuses de voir votre famille s’agrandir. Nous partageons sincèrement votre bonheur, mais nous qui avons décidé de pas faire de deuxième, nous avons nos raisons. Qui ne vous regarde pas d’ailleurs! Et vous feriez mieux de vous occupez de votre *** plutôt que de nos histoires!“. C’est sec, mais c’est tout ce que j’arrive à répondre, car les gens ne se rendent pas compte tout ce que cela implique pour moi.
Si je tombais enceinte, je serai contente parce que j’estime qu’un enfant est un véritable cadeau mais pas aussi sereine que pour ma première grossesse…
Cet événement est gravé en moi, je n’en fais pas de cauchemars mais toutes ces images et l’angoisse reviennent me hanter à l’approche de l’anniversaire de mon fils. Et lorsqu’il m’arrive de repenser à ma descente vers le bloc et à ce que j’ai ressenti dans mon coeur à ce moment là, je me dis “J’ai la chance d’avoir un enfant, mais je n’en referai plus.”
J’assume le choix d’un enfant unique. Je suis une maman heureuse. L’heureuse maman d’un fils génial. Heureux lui aussi même sans frère et sœur.
Merci pour ton témoignage Marie 🙂
Je vous laisse réagir, témoigner à votre tour, bref, partager vos points de vue en toute cordialité sur ce sujet de l’enfant unique.
Les autres récits de maman, sur différents thèmes sont ici.
Contactez moi sur ma page Facebook pour raconter à votre tour votre histoire…
BOnjour
Je comprend tout à fait les raisons de cette maman qui ne sont pas du tout égoistes (au contraire!!!)
elle sent que le risque d’une deuxième grossesse est trop grand… Il faut se fier à son instinct…
Je lui souhaite tout le bonheur du monde avec son enfant et je souhaite à toutes les femmes qui voudraient juste en avoir 1 de tomber enceinte
Bonjour.
Bravo pour ce magnifique témoignage. Moi, j’ai la chance d’avoir vécu des grossesses merveilleuses et des accouchements parfait 2 fois ( et bientôt une 3ème fois), mais c’est grâce à cette “perfection que nous avons choisi mon mari et moi de revivre cette aventure. Par contre, je comprends parfaitement votre choix et surtout je le respecte du fond du coeur.
Je suis moi-même fille unique (car il y avait aussi un énorme risque que ma mère ne revienne pas d’un autre accouchement) et je peux vous affirmer que c’est aussi génial. Certes, il m’arrivais parfois d’envier mes amies (car elles, elles avaient des frères et soeurs), mais cela ne m’a jamais empêcher de vivre au mieux mon enfance. Oui, je n’avais pas de frère ou soeur avec qui jouer, mais j’avais mes cousins et cousines, et d’un autre côté, j’avais tout l’amour de mes parents rien que pour moi. Il est vrai que je n’ai jamais pu accuser mon frère ou ma soeur lorsque je faisais une bêtises, mais du coup, j’ai toujours été très franche (pas le choix d’ailleurs car accuser le chat ne marchait pas…) et encore au jour d’aujourd’hui je suis extrêmement franche (peut-être trop même).
Enfin, tout ça pour vous dire que votre choix vous appartient et que votre fils se portera tout aussi bien que s’il avait eu des frères ou soeurs. Ce qui importe, c’est bien ce que vous pensez : que votre fils est ses 2 parents au maximum. Le fait que ce soit un enfant unique est génial pour lui (et pour vous), et je suis persuadée qu’il grandira dans les meilleures conditions possibles et que vous l’aimerez (et l’aimez) au maximum (et plus encore), et qu’il ne vous en voudra jamais.
Donc, soyez fière de votre choix, et profitez au mieux de votre famille.
C’est une décision qui demande du courage et en même temps, elle est tout à fait légitime.
Le récit est très poignant, émouvant.
Dans nos vies de mamans, il se passe parfois des événements qui nous font penser “je ne ferai plus jamais ça”, “je ne veux plus jamais revivre ça”…
Il n’est pas nécessaire de juger même si cela est difficile à comprendre pour certains…
Notre fille a eu 2 ans en juin, nous avons envie d’avoir un deuxième, elle nous le réclame mais nous attendons d’avoir une situation plus stable pour nous lancer.
Je souhaite beaucoup de bonheur à cette famille <3
Beau témoignage dans lequel je me retrouve.Je n’ai pas aimé être enceinte;trop de stress et d’angoisse.Je n’ai pas un bon souvenir de mon accouchement trop long et douloureux qui s’est fini avec forceps et episio.Ma fille est tombé malade et on m’a annoncé qu’elle aurait peut etre un handicap.
Aujourd’hui elle va bien,elle est toujours suivi c’est un enfant avec un fort caractére et ce n’est pas facile tous les jours.
Pour toutes ces raisons je ne veux pas de 2eme et personne ne me comprend à commencer par mon mari.C’est trés dur à vivre….
Moi meme etant passer presque au seuil de la mort avec mon fils durant mon accouchement bb qui ne voulait pas sortir , forceps,ventouse et episio et o final cesa d urgence car bb ete trop en souffrance et de la je ne feser que vomir par au bloc commence a t ouvrir alor que la peri ne fait plus d effet tu hurle de douleur mais tt ce qui te dises madame votre bb a du mal a sortir et la jen pleurer tellement j avait mal l anesthesiste a decider de tt arreter et cesa endormie complet a mon reveil 1ere chose esquil va bien . il me dise il va bien mais c vous madame qui n allait pas bien vous avez perdu trop de sang on vous garde votre fils on vous ramaene en chambre final transfuse 3poche de sang ,cesa 9 agrafe , et episio 6 point donc 3 nn resorvable ,donc non je ne ferais moi non plus jamais de bb et derniere chose mon fils je ne les avec moi qu au bout du 5 jour etant rester a la mater 10 j
J’ai vécu la même hémorragie pour mon 2 ème. c’est impressionnant. ça fait peur.
L’infirmière m’a descendu au bloc en fauteuil roulant, j’ai dû laissé mon bébé seul dans la chambre (c’était la nuit).
et comme toi, personne ne m’a expliqué ce que c’était, c’est en lisant ton récit, que j’entends parler “d’hémorragie de la délivrance” .
J e comprend ton sentiment de ne pas vouloir revivre ça.
Les gens devraient refléchir avant de juger…..
Étant une maman qui a vécu un traumatisme je vous souffle une piste de travailler sur ce traumatisme juste pour être mieux, mais j’ai juste une idée…
Et pleins de bonheur avec votre enfant
Félicitations pour ce beau témoignage, et félicitations à Maman Dodo pour son blog génial !
J’ai vécu pour ma part une grossesse et un accouchement assez difficiles sur le plan psychologique pour diverses raisons, mais j’ai la chance extraordinaire d’avoir fondé ma famille avec une deuxième maman 😉
Je sais que je ne vivrai pas de grossesse pour une deuxième naissance, mais je serai la plus heureuse des mamans si ma chérie choisit dans quelques temps de donner un petit frère ou une petite soeur à mon petit Jules.
Un deuxième bébé, un autre bonheur, sans les angoisses et les risques d’une deuxième grossesse…
Et pour un couple hetero, l’adoption est possible aussi 😉
Cela dit, si Jules reste enfant unique, je suis sûre que, comme le votre, il sera très heureux. Combien de frères et soeurs ont rêvé d’être enfant unique ??? On veut toujours ce qu’on n’a pas, c’est peut-être ça qui compte dans ce qu’on leur transmet : savoir être heureux de ce qu’on a 🙂
Je vous souhaite beaucoup de bonheur 🙂
Je comprends tout à fait vos raisons et les gens qui nous harcelent pour le deuxième ou pire si on decide de ne pas avoir d’enfant du tout pffff qu’ils s’occupent de leurs c…
Mais ceci dit je trouve cela encotre un peu frais et vous bien jeune encore pour dire plus jamais! Je l’ai dit à 30 ans et j’ai eu le 2eme à 40 ! 😉
C’est une expérience vraiment difficile que Marie à vécu. Et pour ça, je comprend le choix de ce couple. Les gens qui parlent de cette manière (le pauvre chou, il va rester fils unique, etc…) ne savent pas ce qu’elle a vécu et par quelle épreuve elle est passer.
De mon côté, ma première grossesse c’est aussi très mal passer. Sans trop épiloguer, lors de la 2ème écho, l’écho ou l’on attend de savoir si c’est un gars ou une fille, horreur : “madame, monsieur, il y a un soucis, je vous prend un RV avec un spécialiste à l’hôpital pour la semaine prochaine”. La semaine la plus longue de ma vie… Jusqu’au dernier moment on ne savais pas si bébé pourrai arriver sein et sauf, et surtout s’il allais survivre et vivre. Donc grosses très difficile et suivi quotidien. Il m’a fallu 3 ans et demi pour pouvoir parler de tout ça sans me mettre à pleurer et être dans tous mes états.
L’envie d’un 2ème m’a effleurer l’esprit (pas au papa), et à ce moment la, ma poulette nous a fait une frayeur, 3 jours d’hospitalisation. Ça m’a refroidit, trop de souvenir et de chagrin, je pensais que finalement je ne pourrais pas protéger et être présenté pour ma 1ère si j’avais un 2ème.
L’histoire fait son chemin, la 1re réclame un frère ou une sœur, le sujet est la. On y penses, on réfléchi. Pas moins de 2 ans pour que l’on pense à se lancer, avec le papa. Mais ça a été NOTRE choix.
La seconde grossesse à été très différente, même si mes peur ont été présenté tout le long.
Ma 1ère à maintenant 6 ans et ma second 4 mois.
Et c’est génial, elles s’adorent.
Donc courage à Marie, le principal n’ai pas le nombre d’enfant que l’on a, c’est d’aimer à fond celui ou ceux que l’on a.
Mélanie V
Bonjour, j’ai eu aussi un premier accouchement traumatisant (accoucher d’une petite fille à 5 mois, 3 semaines et 2 jours, poids de naissance :560g) j’ai eu énormément de chances qu’elle s’en sorte sans séquelles!!! Du coup, on réfléchit à une deuxième grossesse… Et si ça se passait pareil? Et si je ne me sens plus la force de rester au chevet de mon deuxième? Et si il y restait? Puis on en parle à des professionnels qui nous rassurent en disant que la grossesse sera mieux suivie, avec traitement, etc etc… Là, je me dit que ce n’est pas bon de rester sur un échec… J’ai trop souffert du fait de mon accouchement prématuré… Je voulais connaître le ventre rond… Alors, c’était reparti, j’ai arrêté la pilule… Et bébé 2 est arrivé à terme en pleine santé !!! Mais stop pour moi, 2 me suffisent et une 3ème grossesse peut être dangereuse pour moi. Ils me comblent de bonheur et c’est bien le principal! 😉
cela m’attriste, des moments de joies sont entachés par des traumatismes…
cela me parle, moi aussi traumatisée de mon 1er accouchement (pour d’autres raisons)
MAIS il faut savoir que l’on peux dépasser tout cela, sans forcément remettre en cause les projets, mais tout d’abord pour se sentir mieux, pour vivre libérer de ces traumatismes qui nous hantent, il existe plusieurs solutions pour cela :
la kinésiologie, la santé humaniste, le pouls de nogier, etc…
je vous invite fortement à prendre contacte avec des thérapeutes qui font que nos mémoires traumatiques sautent, qu’on puisse enfin les accepter et donc vivre avec en nous permettant d’avancer sereinement, libéré !
Marie,
Comme je comprends ta situation…
J’ai envie de donner un petit frère ou une petite sœur à mon loupiot mais tellement peur que ça se passe mal comme pour mon premier accouchement… Tellement peur que mon deuxième bébé soit un bébé RGO…
Je verrai d’ici quelques années …
Mais je comprends ta situation !
Soit heureuse comme tu l’es aujourd’hui avec tout l’amour que tu porte à ton enfant et qu’il te rend!
Oh Marie comme je te comprend !!!
J’ai perdu mon 1er à 32SA, mon “2e” né à 33SA…
Même constat, même décision : pas de bébé 2…
Je vous comprend très bien, j’ai eue une mauvaise expérience pour bébé1, psychologiquement j’arrive encore à revivre tout (malgré que l’ont m’a dit tu verras avec tout le bonheur tout sera vite oubliée mais non, il va sur ces deux ans et je n’oublie pas), cela c’est fini sur une césarienne en urgence (chose que j’ai mieux vécu que l’avant césarienne)…J’ai donc longuement réfléchie à un second , j’ose j’ose pas?? et finalement après plusieurs discutions avec gygy et doc ont me disaient une deuxième césarienne sur (chose qui m’arrangeais plutôt et qui m’a poussée à valider ma décision pour bb2).Donc bb2 mis en route j’en suis à mon troisième mois et là ont m’annonce qu’il vont retenter la voie naturel, j’en fais des cauchemars , j’en viens même à regretter mon choix je n’en dors plus…
Il n’y a aucune honte à avoir quand pour une fois quelqu’un sait ce qu’il veut et ne veut pas. Il n’y a pas de famille idéale. Elles sont toutes différentes et personne ne doit juger… Vous êtes heureux à trois. Ainsi soit il. Bonne route à vous trois.
merci de vos témoignage lucie
Hey,
J’ai aussi fais une grosse hemorragie de la delivrance:piqure, transfusion sanguine, hospitalisé dans un autre hopital loin de mn bb, opéré…
Bref cette expérience m’a traumatisé et je ne voulais plus jamais avoir d’enfant, trop douloureux moralement et physiquement. J’ai eu d reproches également mais t’en qu’on a pa vécu ça, on peut pas comprendre l’horreur que c’est..
4 ans après me revoilà enceinte et flipé… Je redoute ce moment car je sais que je joues ma vie et celle de mes enfants et de leur père.. C dur, très dur..
Je suis heureuse de sentir ce petit bébé c fou comme c’est magique mais cela est gâché par mes flash de cette nuit d’horreur et des jours précédent… Mais j’espère que tt ira bien et qu’on sera une famille heureuse. Et la par contre ça sera vraiment mon dernier bebe.. Que cela se passe bien ou pas..
Alr moi je t trouve courageuse d’assumer tes choix, et personne ne doit dire a qui que ce soit ce qu’il doit faire.
Je vous souhaite tt le bonheur du monde..
Bravo pour ce témoignage : c’est très courageux de ta part de t’être ainsi livrée. Je comprends tout à fait qu’après ce que tu as enduré tu ne veuilles pas remettre ça.
Moi mon premier accouchement s’est bien passé mais j’ai accouché deux mois trop tôt, du coup mon bébé a été hospitalisé en réa néonat puis en néonat, 28 jours au total. Cela a été très traumatisant mais j’ai eu le réflexe inverse, celui d’avoir un autre enfant et j’en avais besoin pour “cicatriser” cette première naissance. Résultat, malgré un alitement strict tout s’est bien passé pour mes deux autres enfants et il m’arrive de songer à un quatrième. Comme quoi on réagit toutes différemment face au stress.
Quoiqu’il en soit tu n’as pas à te justifier, c’est ta vie, ton corps, et personne ne devrait te juger pour tes choix. Après ce que tu as vécu, ta décision est tout à fait compréhensible. Je vous souhaite plein de bonheur à tous les trois !
1 enfant, ou 2 ou 3 ou plus… y’a pas besoin de se justifier. Et ceux qui ont quelque chose à redire à propos de décisions qui ne les concernent pas feraient mieux de bien réfléchir avant de parler. Chacun vit son bonheur comme il l’entend.
On me questionne souvent sur ma décision de n’avoir qu’un enfant. J’ai pris le parti d’en rire, et de ne surtout pas culpabiliser. Et si on me chatouille de trop près, je mords… comme ça, c’est réglé.
Comme l’écrit Olivier, 1 enfant, ou 2 ou 3 ou plus – et je rajoute ou pas d’enfant du tout – pas besoin de se justifier.
Merci pour ce récit.
C’est très touchant. Mon mari et moi avons eu peur que j’y reste sur la table d’opération a mon premier et seul l’an passé. Même traumatisme. Je suis aller me faire traiter pour des douleurs intenses aux dos et on m’a conseiller de consulter, d’en parler. Je ne croyais pas que je portais physiquement ma douleur morale associé à l’événement. J’ai consulter et ça vaut le coup. Je me suis aussi informé sur les accouchements modernes. L’ocytocine qui rend les accouchements plus ”facile” et ”rapide” provoque de l’hyper contraction utérine (plus qu’une femme en travail normale) et la dose est souvent trop forte dans le but de provoquer un accouchement spontané (pour éviter des souffrances à la mère qu’il dise). Le problème, ce qu’ils ne disent pas c’est que ça provoque souvent des ruptures d’utérus, hémorragies, etc et même décès. Je comprends ta décision car j’avais la même jusqu’à récemment. Je te conseil au moins de consulter pour enlever ta peur. Et de t’informer sur les pratiques d’accouchements. Moi après 1 1/2 ans, j’ai décidé que l’option d’un 2e est bienvenue mais, je vais me faire entourer d’aide (sage femme ou qqc du genre) et je n’accepterai pas de traitement médical ”normal” comme les médecin disent (on fait ça pour tout le monde). Et j’envisage même une césarienne planifée. Bonne chance. Peut importe ta décision, c’est la bonne!
J’aimerais moi aussi en avoir un deuxième mais mon premier accouchement à était très difficile gros bébé et grand pas tourner su bon côte résultat forcep ventouse episiotomie délivrance du placenta manuelle perte de sanglais énorme bébé en souffrance foetal aiguë donc séparé de l’on bout de chou qui est aller en néonat ensuite retour à la maison et la souffrance terrible au niveau de l’épisode je pleurer de douleur j’appelle la mat à 3 heure du matin et la il me dent on peut rien faire pour vous prenez du doliprane et venez demain matin , je prends mon mal en patiente malgré les douleur et la verdict infection de l’épiso donc anesthésie locale pour tout drainer et un mois de soin chez une sage femme libéral malgres tout cela j’ai réussi à allaiter mon fils bien que bon nombre de médecin me disais de ne pas le faire car j’allais m’effondrais mais en réalité c’est ce qui m’a aider à tenir le coup cette fusion avec l’amour de ma vie aujourd’hui il a 16 mois toujours allaiter et une complicité que nul ne peut comprendre
Bonjour,
J’aimerais dire que même si une femme en bonne santé a le droit de ne pas vouloir un deuxième enfant, vous n’avez pas à vous justifier, c’est votre droit que d’engager votre corps et votre vie dans une nouvelle aventure, personne d’autre n’a le droit de vous juger, de vous critiquer ou même de faire de près ou de loin des remarques. Certaines femmes sont impitoyables, et dégainent vite la carte de “l’égoisime” pour qualifier les autres qui ne veulent qu’un ou pas d’enfants. Ne les écoutez pas, nous sommes libres et chacune s’accomplie comme elle le veut et comme elle le peut. Courage à vous !
Moi aussi je ne veux pas d’un 2me enfant. Ma 1ere grosses, à 35 ans, était horrible, plusieurs hospitalisation, 12 heures de travail pour qu’en fin je me retrouve avec une césarienne, douleurs atroces, incapable de prendre mon bébé dans mes bras, incapable d’aller aux toilettes seule. Puis vint le grand traumatisme, à 5 mois, mon bébé est hospitalisé faisant des crises et devenant dur comme la pierre, les jours passés à l’hôpital étaient les pires de ma vie, je me disais, on fait des enfants, et on ne sait pas s’il seront en bonne santé, si il ne souffriront pas. Depuis mon bébé va bien mais je suis traumatisée et de plus en plus je devient convaincue et sure de ne pas vouloir un 2eme. Je vais tout faire pour qu’il soit heureux et pour être une bonne mère sans me culpabiliser ni être triste, c’est aussi ça mon histoire. Merci pour le blog et merci les filles de toutes vos histoires je me sens moins seule.
Hello,
Ton récit me touche énormément. Je comprends tout à fait ta réticence à l’idée de retomber à nouveau enceinte. Tu as vécu un moment pénible et je suis contente que tu aies pu remonter la pente. Tu es une maman très courageuse. Je te dis « Chapeau » !
Même sans traumatisme, on a le droit de ne vouloir qu’un seul enfant. Tous les enfants chinois nés à l’ère de l’enfant unique ne sont pas des enfants malheureux me semble t-il. Moi j’ai eu un enfant, une grossesse et un accouchement merveilleux et pourtant je ne veux pas de 2eme enfant. Parce qu’avec un seul je me sens bien, que le rythme est tout à fait gerable et que je n’ai pas envie d’être épuisée et de courir partout comme tant de femmes autour de moi. Je veux profiter de ma fille mais aussi profiter de ma vie. Et j’en profite très bien comme ça.
Bonjour, j’ai vécu la même chose et je suis terrorisée à l’idée de retomber enceinte… Mon ami a eu du mal à comprendre ce que je vis jusqu’à qu’il entende les médecins m’annoncer 6 mois après la naissance un retour au bloc car j’ai toujours des séquelles qui ne guérissent pas. Maintenant il attend patiemment que je me remette entièrement ça peut bien prendre un an avant total récupération.
Je decouvre ce recit et je peux comprendre ses raisons et puis comme cette maman dit c’est sa vie personnene doit la juger
Mouais, à quoi ça d’avoir un deuxième enfant s’il ne peut pas connaître sa mère… Par contre, si tu veux un deuxième enfant, on peut toujours adopter.
Pour avoir vécu la même situation, hémorragie de la délivrance, on a même dû me transférer dans un autre hôpital pour me soigner et j’ai donc été séparé de mon bébé que j’avais vu à peine 2h (dont je me souviens a peine tellement j’étais faible !) pendant 4 jours…. Je suis tout comme toi traumatisée et ne souhaite aucunement revivre cela ! La seule différence c’est que mon mari lui souhaiterait un 2ème enfant pas tout de suite mais plus tard…